J’ai toujours hésité à dire non & ça m’a porté préjudice
Dans mes relations mais surtout dans l’intimité, ça a toujours été difficile de dire non…
Je me laissais emportée par le désir, la demande de l’autre.
J’acquiesçais avec ma tête mais mon corps disait non.
Alors, je faisais bonne figure & parfois la mort dans l’âme, je restais souriante tout en étant mal en dedans, voir effondrée.
Je me voyais faire, je m’entendais dire oui …
Quel chagrin à l’intérieur !
Je me fustigeais, me trouvais nulle, faible mais je suivais l’élan de l’autre.
Plutôt ça que rien…
Être « avec » plutôt que seule, délaissée ou moquée.
Tu connais cette situation ?
C’était la mienne il y a des années & c’est celle de presque toutes les femmes que j’accompagne en thérapie…
Mon coeur se serre quand j’écoute leur désarroi & j’ai une pensée tendre pour la jeune femme que j’étais avant & qui a fait tant de chemin pour savoir dire non.
Dire non sans se fâcher. Juste parce que c’est non.
Mon corps sait.
Il ressent.
Ça se sert ou se coupe, ou ça devient froid, je sens la tristesse, mon visage se durcit.
Ce sont des signes qui marquent le NON & pourtant c’est un OUI qui sort de ma bouche.
Me faire aimer à tout prix, faire partie de la tribu.
« Promis je ferai tout comme vous voudrez ». C’est cela que l’enfant se dit inconsciemment, «mais gardez-moi, voyez-moi, aimez-moi… »
L’enfant agit pour trouver le réconfort, la sensation d’être aimé.
Donc il développe une stratégie (de survie) pour ne montrer que « je vaux le coup, je vaux la peine, je vaux qu’on m’aime, qu’on me regarde, qu’on m’accepte… » donc il dit oui au-delà des ressentis placés au fin fond de son être.
« Oui, comme tu veux, quand tu veux, si tu veux » .
Tu sens la douleur ?
Mon travail avec les femmes est d’aller renforcer l’amour de soi & l’assurance qu’elles valent d’être aimées même si elles disent NON.
Dire NON, c’est le faire pour soi & pas contre l’autre.
C’est sentir la satisfaction d’être alignée avec mes valeurs & tant pis si l’autre est mécontent ou qu’il s’en va mais je me réjouis de me respecter.
Dire un NON tranquille & ancré dans le corps, sans rougir, sans rugir, sans pleurer, sans peur, c’est donner ensuite toute la valeur au OUI.
Le OUI devient alors un OUI plein total, joyeux, un vrai OUI quoi !!
C’est ce chemin vers le vrai OUI que nous parcourons en séance à 2.
Le tantra thérapeutique que j’enseigne va également dans ce sens.
Ceci est notre premier pas vers l’autonomie.
Durant le premier opus du stage Sur les pas de la Shakti (& les 3 suivants d’ailleurs), nous allons apprendre à définir nos contours de corps, de coeurs & d’âme afin d’assumer notre positionnement intérieur juste.
A chaque pas avec différents outils doux/dynamiques, durant le déroulé des journées de stage, c’est ce que nous faisons : définir notre zone d’intégrité.
Au sortir de ces temps de travail intérieur (en stage ou en accompagnement), c’est notre puissance qui est mise à l’honneur.
Quand je sais dire NON & communiquer autour de ce NON dans mon intimité alors je deviens une femme libre, sauvage.
Je reprends mon pouvoir personnel, ma liberté d’être & je sors de la victimisation.
Et ça, c’est un diamant !!
Si je sais dire NON au sein de mon alcôve, je suis sûre alors de pourvoir le poser sur les autres plans de ma vie.
La relation amoureuse est celle qui me relance dans mes blessures d’enfant plus que toute autre relation !! Elle est donc un merveilleux tremplin à la transformation intérieure !
Anais
Ps : Si apprendre à dire NON appelle ton âme, rejoins-moi au prochain stage femmes : Sur les pas de la shakti
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